Randonnées et fleurs autour de Nice

Comme promis, je réecris, donc,


Donc il faisait beau, il faisait bon nous étions toutes en forme et tout naturellement nous avons décidé de se faire un
petit sommet, le Mont St Honorat (2520m), la rando est décrit dans le livre randoxygène, Haut pays Haut Var, donc accessible...


Le début est le hameau de la Pinée à 1413m dans la vallée du var, on y arrive par une piste très caillouteuse et même si
vous pensez vous être trompés, continuez jusqu'au bout du chemin, il y a l'idée d'une fontaine, et une borne 54.


De là vous montez  dans un vallon en suivant les bornes, enfin si tout va bien.


Sophie avait emmené une amie sportive et nous lui avons montré de quoi nous étions capable, Soph et moi, c'est à dire de
se tromper. J'explique : nous étions arrivées au replat, les bergeries du Collet et nous avons suivi un marquage jaune et après quelques hésitations car oui nous avons eu des hésitations nous
sommes parties  plein Est et à travers des éboulis tant bien que mal nous avons suivi d'innombrables sentiers pour déboucher à un sommet avec une croix mais sans nom (1993m sur la carte). A
partir de ce point nous nous sommes dirigées dans la bonne direction, vers l'ouest et nous avons suivi les chemin des crêtes pour retrouver le bon sentier qui nous menera vers la cabane de Daluis
puis par les crêtes de Corpatas au Mont St Honorat.


La nouvelle copine a eu des serieux doutes quant à nos capacités d'orientation et c'est vrai qu'avec Sophie on s'est
souvent égarée mais jamais complètement perdue et nous avons toujours rempli notre "contrat" et ce, sans gps on s'y refuse.


Donc petite conclusion, quand vous arriverez au replat , il faut prendre sur votre gauche(l'Ouest) et en  traversant
des enclos, pas si clos que çà avec marquage jaune sur des pierres, montez dans les éboulis ensuite en direction d'un petit col qui vous amenera à la cabane de Dalius, le chemin ne se dessine
bien que lorsque vous serez dessus...


N'empèche, le chemin des crêtes est superbe mais je suis tout de même arrivée à me tordre la cheville, cette sacrée
cheville qui me fait bien du tord alors que j'en prends grand soin (cours de Pilates, piscine etc (et tout çà)...)


Nous avons tout de même continué et le mont St Honorat semble si loin.


 








 


 


Arrivées en haut de la grande montée , on a pensé tout bêtement que ce n'était plus très loin, le plus dur était fait et
ben non, nous avons grimpé de gros rochers pour s'apercevoir  que le sommet était encore un peu plus loin.








 


On saute, enfin je veux dire Sophie saute de rocher en roche et là surprise!! le sommet est encore à 50 m de haut mais 50
m d'éboulis d'immenses bloc de roches qu'il faut escalader raide.


 





 


Et bien le croirez-vous ou pas je me suis dégonflée (pas comme ma cheville), je me suis faite peur(la copine aussi) j'ai
dit non je peux pas... Sophie ,seule, l'a fait avec tous les honneurs, elle a gravi les derniers centaines de mètres du Mont St Honorat.


 








 








Pendant toute la descente et la semaine qui ont suivi, j'ai regretté, et  je savais pertinememnt que je le
regretterai mais la frousse quand çà vous tient...


Mon prochain challenge sera donc de refaire, que dis-je de faire le Mont St Honorat surement par un autre chemin et cette
fois j'y arriverai...enfin j'espère sinon.....tant pis!!


Dénivelé : 1100m  pour moi 1050m


Durée A/R: comme indiqué 6h sans les pauses et le "petit" détour.

Ca y est , on a fait le mont vial par la faaaace nord!!!

Et franchement, non seulement c'est le moins dangereux mais aussi c'est le plus beau, quasiment tout en sous bois et dans notre région c'est plutôt rare!

On est donc parti de Malaussène, beau village situé à 410 m d'altitude avec vue sur Massoins et le Mont Falourde.

 

 

 

Nous avons vu le soleil se lever sur le village, c'était magnifique!!

 

Au départ, nous avons pris par le vieux village, b6 puis direction col du Serse(1416m) montée constante mais à l'ombre de la montagne et dans la forêt.

 

 

C'est sûr qu'arrivées au col   le plus dur est fait car le sommet du Mont Vial n'est qu'à 125m plus haut càd à 1541m d'altitude.!!

Nous avons mangé au sommet comme d'hab oserais-je dire!!

 

Puis le plus long reste à faire, le retour par la crête du Vial, col du Vial, b 281 nous sommes descendues par la forêt, par le vallon de Vescassi puis arrivées à la borne b10, nous avons pris par la droite puis nous sommes passées sur un magnifique  pont

 

 

 

juste avant d'arriver au village

 

 

 

Résumé : départ 7h45, sommet 11h15, arrivée 14h30

durée totale : 7h20, 3/4 d'h de pause et photos et surtout petit incident domestique qui nous a obligé à faire demi tour puis de nouveau revenir sur nos pas, pourquoi?? ceci est une autre histoire....

    Ce jour, "ils" avaient prévu du mauvais temps sur l'arrière-pays niçois, vençois, mentonnais donc nous avons décidé de marcher à côté de chez nous, c'est à dire faire le Mont Macaron pour la xème fois mais cette fois nous avons décidé de sortir le grand jeu : on a commencé par le village de Cantaron, vous vous garez sur le parking, le premier panneau se trouve en face, sur votre gauche en regardant vers le sud, entre deux maisons(100m environ d'altitude) puis nous avons suivi le GR 51 jusqu'à Tourrette-Levens.
    Dans le décompte du dénivelé ne pas oublier qu'une fois descendu a Tra la Torre(250m), il faut remonter jusqu'à Tourrette,qui est à quelques 400m d'altutiude en empruntant un chemin muletier.
Nous arrivons à Tourrette-Levens au niveau de l'église, on descend jusqu'à la D719 direction Levens puis en face d'une petite chapelle avant la sortie du "centre ville", il faut obliquer sur la droite où il y a un panneau indiquant le col de chateauneuf,
Nota Bene : on doit faire environ 100 m sur la départementale vers Levens sur la carte il était noté que le chemin continuait au niveau de la maison de retraite mais c'est pas tout à fait exact, c'est bien avant en fait.
Ensuite le balisage change et devient jaune, petite randonnée mais c'est un chemin très large et agréable et bien entretenu qui nous emmène jusqu'au col.
Arrivées au col après avoir traversé un hameau en construction, nous montons vers les ruines de Chateauneuf qui ont tout de même été sinon restaurées du moins sécurisées. Les ruines doivent rester des ruines mais en bon état!!...
    La dernière montée nous amène au  sommet du Mont Macaron (806m) et enfin nous mangeons avec nos amies les guêpes.
    Le retour s'est fait sous la pluie (donc "ils" avaient raison!!!)par la pointe de Rougier(sans aller jusqu'à la pointe), on a bifurqué vers la gauche pour contourner une montagne sans nom(673m) puis nous avons plongé vers le sud, vers la baisse de Bordinas par le Gr5. Nous sommes arrivées à Cantaron vers 14h30.

Dénivelé estimé : 960m
Durée                    : 5 heures

L'an dernier, j'ai fait le sommet du Mont Macaron, seule avec chipie, bouhouh!, voici l'article si vous n'en avez pas marre...après jurez, vous ne pourrez plus voir le mot macaron sans migraine!!voici  un colchique d'automne, bienvenue dans la fin de l'été!!

       Sophie et moi, pour la rentrée des classes, avons décidé de se la jouer tranquille, donc nous avons choisi de faire le circuit de Béasse, dénivelé 760m . Le départ se fait de la Gabella, une très jolie ferme perdue dans la nature qui fait également camping et de l'excellent fromage de chèvre, avis aux amateurs, à quelques 38 km de Nice près du col StRoch.
    La marche devait être belle oui je me souviens, elle l'était même beaucoup mais bon, le hic c'est que j'ai, euuuh comment dire ??oublié oui, c'est ça, oublié mon sac à dos avec le ravitaillement complet....et évidemment psychologie quand tu nous tiens, j'ai eu des maux de tête et des sueurs qui ressemblaient à de l'hypoglycémie. Soph n'avait que 2 pommes, 2 litre d'eau, du pain et du fromage de chèvre, merci La Gabella!!! mais il n'y avait pas de sucre rapide.
    Tant bien que mal nous sommes arrivées à Peira cava, nous avons acheté la boissson aux sucres et caféine qui fait des bulles et qui vient des States(chutt!! pas de pub!!!) et nous avons mangé sous un début d'orage. Et oui, les péripéties continuent, nous avons fait le chemin retour sous un bon grain qui nous a trempé, Soph n' avait, elle, oublié que sa veste....et moi je perdais sans cesse mon pantacourt glissant. Quelle équipe!!! On en a bien rigolé à la fin....
Evidemment il n'y a pas de photo car point d'appareil. En conclusion, jetons un voile pudique sur cette navrante épopée. Heureusement nous avons rapidement fait une autre rando la semaine suivante mais ceci est une autre histoire....

Ce lundi 22 juillet, nous avons décidé d'aller  chercher la fraicheur dans les  sommets de la moyenne tinée : le Mont Autcellier mais en suivant le GR5  par le refuge de Longon.
Nous nous sommes garées après l'Arboretum et avons suivi la piste forestiere balisé GR5 jusqu'à Rougios, un petit hameau avec une vacherie et plusieurs chalets en rénovation. J'ai été contente de ne pas prendre Chipie, la reine des embrouilles avec les ovins et bovins.
Le GR5 suit le nord et nous voilà sur un magnifique sentier semi ombragé, petit bémol, ils ont décidé d'élargir le chemin à coup de bulldozer pour faire passer les rando avec les ânes, dommage...
Nous sommes entrées dans le parc du Mercantour au niveau d'un pont surplombant une belle cascade de la Source du Pissous.







La montée est régulière et facile jusqu'au refuge de Longon(1890m).
Les vaches n'étaient pas encore montées pour cause de neige tardive. Il faudra attendre la 2ème semaine de juillet pour le fromage de lait de vache, avis aux amateurs!!!


Depuis la source de Pissous jusqu'à la borne 278 à 1948m d'altitude, nous avons marché dans un paradis floral : orchidées pourpres et blanches, tulipes des alpes, trolles d'Europe de la famille des rénoncules et nigritelles roses Nigritelle rose de Conélia




orchidées

Trolles d'Europe

tulipe des alpes

Les marmottes étaient aussi du rendez-vous nullement éffrayées par ces visiteurs venus d'ailleurs.



La borne 278 nous indique 4 grandes directions, Vignols si on continue tout droit, Isola, Mont Gravieres si on va vers la gauche, Roure Roubion si on revient sur nos pas et le Mont Autcellier, Roure vers la gauche. Le temps indiqué sur la borne est un peu pessimiste pour aller à Roure sans passer par le Mont Autcellier : 3h45, nous l'avons fait en allant sur le Mont en 3 heures.
Le balisage du sentier vire au jaune, nous arrivons en bas du Mont Autcellier par le nord, il est assez intimidant, mais nous traversons une verte prairie puis nous nous engageons vers l'est dans une forêt contournant le mont par le nord-est. Pour aller au sommet, à partir d'un abri, il faut commencer à monter sans risque au feeling vers le haut...Le sommet est arrondi, herbeux avec beaucoup de benoites rampantes, fleurs jaunes au ras du sol.Le cairn nous indique l'arrivée.
 La vue est superbe, le Mont Mounier enneigéau nord-ouest puis descendant vers le sud, les Cluots, la tête de Rigaud, la Lauvet d'Ilonse.



Du fait de notre temps compté, nous avons fait une courte pause-repas pour pouvoir récupérer nos enfants à la sortie de l'école.
Le chemin descendant du Mont Autcellier se fait vers le sud sur les crêtes nous, nous nous sommes perdues en nous dirigeant vers un replat herbeux avec un abri herbeux. Nous avons retrouvé le chemin en nous dirigeant vers la droite direction les crêtes. Sur le chemin une belle surprise nous attendait : un buisson couvert de lys orangés, Waouhh!! trop de chance, comme dirait ma fille!!!!!






La descente dans la forêt de Fracha est très agréable et fraiche.
Cette balade est une de nos plus belles : bien ombragée, montée régulière, des fleurs magnifiques et cerise sur le gâteau, vision furtive d'un chamois sur les hauteurs du Mont Autcellier, que du Bonheur!!!!!


Temps total de randonnée : 6heures(temps de repas et des photos compris)
Dénivelé total : 900 m